Archives du jour : 05/28/2019


Cours Publics Sur Michel Foucault 3. Les Gouvernementalités. Souveraineté, Discipline, Contrôle

Le travail de Foucault a connu un étrange destin. Lui qui critiquait la notion « d’oeuvre », il est devenu un des auteurs le plus cité au monde. Succès paradoxal qui produit surtout une grande confusion, dans la mesure où l’on peut faire de Foucault un chantre du néolibéralisme, du dandysme ou de l’anarchisme.

Pour y voir plus clair nous essaierons de suivre la piste d’un Foucault critique des logiques selon lesquelles nous sommes gouvernés. Plutôt que de se demander si nous sommes « pour » ou « contre » Foucault, nous nous demanderons ce que l’on peut utiliser dans son travail et pour quels résultats. Pour cela nous utiliserons ses concepts sur des objets d’actualité : la fermeture des frontières, la prison, la surveillance électronique, la gestion des risques, le néohygiénisme, les Big Data…

http://societealpinedephilosophie.over-blog.com/

Je remercie vivement Anne Eyssidieux pour l’organisation des cours et Jacques Tolédano pour les prises de vue.


Contre l’abolitionnisme ?

Le titre choisi, «contre l’abolitionnisme», de la prison ou de la peine, même assorti d’un point d’interrogation, peut certes paraître un peu brutal. Quoique pas pour tout le monde, pour beaucoup il s’agirait plutôt d’une évidence. Mais ici, au sein de réflexions sur les rapports entre peine et utopie, il sonne comme une provocation. En fait, il faut l’entendre d’une manière plus malicieuse. Ce propos n’a pas vocation à rejeter purement et simplement une position politique mais à la problématiser pour pouvoir se la réapproprier… Article issu d’une intervention au colloque Peine et utopie organisé par Jérôme Ferrand, Marc Ortolani et Ugo Bellagamba (laboratoires Ermes, Université Côte d’Azur et Cerdap2, Université Grenoble Alpes) à Nice les 7 et 8 décembre 2017 (http://epi-revel.univ-cotedazur.fr/publication/peine-et-utopie) Télécharger l’article complet