Mesures de sûreté et travail social pénitentiaire. Le cas du placement sous surveillance électronique mobile


Résumé : Le travail des conseillers pénitentiaires d’insertion et de probation connaît actuellement des transformations importantes illustrées, en particulier, par une réorganisation des services autour des nouvelles technologies, d’une approche criminologique et d’un management par objectifs. C’est dans ce contexte que le placement sous surveillance électronique mobile (PSEM) s’est mis en place depuis 2006. Doublement innovant, par ses caractéristiques techniques et le cadre des mesures de sûreté dans lequel il s’inscrit, le PSEM révèle avec force les ambiguïtés de la recomposition du champ de la probation en France.

Accéder au texte sur le site de la revue Champ pénal/Penal Field


A propos de Razac

Après des études de philosophie à l'Université Paris 8 dans les années 90 et une période de production d'essais de philosophie politique sur des objets contemporains (le barbelé et la délimitation de l'espace, le zoo et le spectacle de la réalité, la médecine et la "grande santé"). J'ai travaillé pendant huit ans comme enseignant-chercheur au sein de l'Administration Pénitentiaire. C'est dans cette institution disciplinaire que j'ai compris ce que pouvait signifier pour moi la pratique de la philosophie, c'est-à-dire une critique des rationalités de gouvernement à partir des pratiques et dans une perspective résolument anti-autoritaire. Depuis 2014, j'ai intégré l'université de Grenoble comme maître de conférences en philosophie. Je travaille sur la question de l'autorité politique, sur les notions de société du spectacle et de société du contrôle. J'essaie également de porter, avec les étudiants, des projets de philosophie appliquée déconstruisant les pratiques de pouvoir. Enfin, nous tentons de faire vivre un réseau de "philosophie plébéienne", anti-patricienne donc, mais aussi en recherche de relations avec tous nos camarades artisans de la critique sociale.

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